RAPPEL constructeur – Après les États-Unis, voici l’Europe et notamment la Belgique et le Luxembourg qui sont touchés par la vague de rappel d’ordre sécuritaire chez Toyota.
Elle est d’importance puisque cela concerne les airbags conducteur et passager qui pourraient se révéler dangereux au déclenchement. Fournit par l’équipementier Takata, une défaillance de sécurité peut se présenter dans les dispositifs de gonflage en raison d’une dégradation de l’agent gonfleur consécutive à une exposition prolongée à une haute humidité absolue, à une haute température et à des cycles gel/dégel de grandes amplitudes. Ces conditions peuvent entraîner une rupture du dispositif de gonflage lors du déploiement de l’airbag. L’activation d’un dispositif de gonflage avec du nitrate d’ammonium non déshydraté dégradé peut entraîner la projection à haute vitesse de fragments de métal au travers de l’airbag et dans l’habitacle du véhicule.
Étant désormais à considérer cet équipement comme généraliste, ce rappel préventif concerne 37.059 véhicules chez nous.
Tous les propriétaires connus des véhicules Toyota, produits entre mai 2000 et novembre 2001 et avril 2006 jusque décembre 2014, concernés seront avertis par courrier recommandé. En fonction du modèle de véhicule, les concessionnaires Toyota remplaceront gratuitement les dispositifs de gonflage des airbags frontaux conducteur et/ou passager par un nouveau dispositif ou par une nouvelle unité d’airbag.
Pour la Belgique et le Luxembourg, il s’agit de 3.535 Hilux, 18.427 Yaris, 2.223 Corolla et 12.874 Auris. (source / photo ©2016 Toyota)

Effet Dieselgate ?
Le constructeur communique via la voix de son importateur pour informer publiquement de la faiblesse d’un des ses équipements. Bravo ! Félicitations !
En fait, ce n’est pas la première fois que cela se fait, mais il semble que l’importance de l’événement ait décidé Toyota de jouer la transparence… en Europe.
Car ce cas d’airbag Takata est sur les bras du constructeur automobile, qui s’est donc retourné vers son équipementier, depuis le mois de juin au États-Unis.
On profite donc de cet missive pour demander à l’Europe d’obliger les constructeurs et/ou importateurs à publier officiellement, comme c’est le cas au « pays de l’oncle Sam », tous rappels, causes et propositions financières (gratuité ou pas) en sus, mises à jour des logiciels (mêmes conditions).
Car trop souvent, en Europe, on ne sait pas ce qui se passe chez notre concessionnaire.
Les effets de cette mesure
Outre la transparence du constructeur et donc un regain pour l’image de la société, cela va aussi conscientiser le propriétaire de l’auto de faire ses entretiens en concession.
Cela ouvre aussi la boîte de Pandore puisque, ce serait aussi logique en raison de la liberté de marché et de la libre concurrence, d’obliger les constructeurs à fournir les datas logiciels aux professionnels du secteurs autres que ceux de la marque.
Le débat est ouvert !
P Hayot
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